Rene Descartes

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René Descartes naît le 31 mars 1596, dans le village de la Haye, aux confins de la Touraine et du Poitou. Il gardera toute sa vie une santé fragile. Son père est alors conseiller au Parlement de Bretagne. Sa mère, malade à la suite de son accouchement, meurt l’année suivante. Sa grand-mère et sa nourrice entourent son enfance. En 1606, à l’âge de 12 ans, il entre au Collège de la Flèche, « une des plus célèbres écoles de l’Europe », dirigée par la Compagnie des Jésuites. Il étudie les langues et les textes anciens, l’histoire, la poésie, l’art de l’éloquence, la théologie, la philosophie d’Aristote telle que l’a interprétée Saint-Thomas, et les mathématiques, qu’il apprend à envisager sous un angle pratique et un angle philosophique. Enfin, il s’intéresse aussi aux sciences « curieuses », telles que l’astrologie, la magie, etc. C’est en 1614, à l’âge de 20 ans, qu’il quitte le Collège de la Flèche, soucieux de « ne chercher plus d’autre science que celle qui ne pourrait se trouver en moi-même, ou bien dans le grand livre du monde ». Il entre alors à la Faculté de Poitiers, au terme de laquelle il est reçu licencié en Droit civil et en Droit canon. Il renonce à la carrière juridique, et, nourri comme ses contemporains de romans de chevalerie, il décide de partir.

Descartes a alors 21 ans. Il s’engage dans l’armée de Maurice de Nassau, et part pour Breda, aux Pays-Bas. En 1619, lorsque les Pays-Bas et l’Espagne concluent une trêve, René Descartes fait connaissance d’Isaac Beeckmann, qui devient son ami, et le restera jusqu’à leur rupture de 1630. Il lui écrira, le 23 avril 1619 : « C’est bien vous seul qui avez secoué mon indolence, rappelé un savoir presque échappé de ma mémoire, et ramené à de meilleures occupations mon intelligence errant loin des choses sérieuses ». Ces « choses sérieuses », ce sont les mathématiques, et plus particulièrement leur lien avec la physique, préoccupation essentielle chez tous les chercheurs de cette époque, que le naturalisme magique et la physique qualitative d’Aristote ne satisfont pas. Durant l’hiver 1618-1619, René Descartes se lance dans de profonds travaux mathématiques. Il n’a alors que 22 ans, et rédige son premier traité, l’Abrégé de Musique.

Après son retour en France, il part de nouveau au printemps 1619, pour le Danemark, l’Allemagne, et effectue des recherches sur les Rose-Croix, comme lui en quête de savoir total, et dont on parle beaucoup alors. C’est le début de la Guerre de trente ans. Il décide immédiatement de s’engager, mais sa santé fragile le contraint d’abandonner ce projet, alors qu’il est en route pour rejoindre l’armée catholique du duc de Bavière. Il demeure alors toute une journée seul dans une pièce chauffé par un poêle, dans la région d’Ulm. Ce soir du 10 novembre 1619, « plein d’enthousiasme », il se couche avec le sentiment d’avoir trouvé les fondements de la (ou d’une) « science admirable ». Au cours de la nuit, il fait trois songes, qu’il considère comme « venus d’en haut », et qu’il interprétera dans ses Olympia. De ces trois songes, il retire la conviction qu’il lui faut poursuivre dans la voie dans laquelle il s’est engagé. Le 16 mars 1619, il écrit à Beeckman sa découverte : « C’est une oeuvre infinie, et non pour un seul homme. Quelle ambition incroyable ! Cependant, à travers l’obscur chaos de cette science, j’ai entrevu je ne sais quelle lumière, dont le secours pourra, je crois, dissiper les plus épaisses ténèbres ».

Jusqu’au printemps 1622, date à laquelle il s’installe à Paris, ses déplacements sont peu connus. En septembre 1623, il part pour l’Italie – peut-être rencontre-t-il Galilée – et en mai 1625 il est de retour en France. Désormais, et jusqu’en 1628, il restera à Paris. Il rédige alors un petit traité sur les éléments des solides, élabore une méthode de construction des tangentes, travaille sur les coniques, mais ne publie pas. Il lit Kepler, s’intéresse à l’optique, effectue des recherches sur la réfraction de la lumière, et fait tailler des verres de lunettes pour l’observation astronomique.

Au cours de l’automne 1628, il se retire à la campagne et rédige ses Règles pour la Direction de l’Esprit en la recherche de la Vérité, où il affirme sa croyance en l’unité des sciences et sa confiance en une raison bien dirigée. C’est à l’hiver 1628, il a alors 32 ans, qu’il part en Hollande, où il restera jusqu’en 1649. Il songe alors à écrire un petit traité de métaphysique. « Je ne sais si je dois vous entretenir des premières méditations que j’ai faites, car elles sont métaphysiques et si peu communes qu’elles ne seront peut-être pas au goût de tout le monde », écrit-il à Mersenne. Les futures Méditations sont en germe.

Descartes a pour projet d’écrire un traité du Monde : « ( ) je me suis résolu d’expliquer tous les phénomènes de la nature, c’est-à-dire toute la physique ». Il anatomise des têtes d’animaux « pour expliquer en quoi consistent l’imagination et la mémoire », s’intéresse à l’optique, la balistique, la mécanique. Il cherche à comprendre la nature de la lumière et les mécanismes de l’œil. Le Traité du Monde ne paraîtra pas de son vivant : l’affaire Galilée éclate en avril 1633, et Descartes, dont les thèses sont proches de Galilée, inquiété, décide de ne pas publier son Monde.

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Franceză
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Zaharia jitaru
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